Ce verset de l'Ecclésiaste met en lumière la futilité d'une vie longue dépourvue de joie et de satisfaction. Vivre deux mille ans, une expression hyperbolique, serait sans signification si l'on ne peut pas trouver de contentement dans sa prospérité. Le message sous-jacent est que tous les êtres humains, quelle que soit leur durée de vie ou leur richesse, partagent le même destin : la mort. Cette prise de conscience appelle à un changement de perspective, passant de l'accumulation de temps ou de possessions à la recherche d'un épanouissement dans le moment présent.
Le passage encourage les lecteurs à chercher la joie et le sens dans leur vie quotidienne, en valorisant les expériences et les relations plutôt que la simple longévité ou le gain matériel. Il sert de rappel que la vie est éphémère, et que la véritable richesse réside dans notre capacité à apprécier et à profiter des bénédictions que nous avons. En comprenant que tout le monde finit par aller au même endroit, nous sommes invités à vivre avec intention et gratitude, en tirant le meilleur parti de notre temps sur terre.