L'instruction de faire retentir la trompette au jour des expiations signifie le début de l'Année du Jubilé, un événement profond dans la tradition israélite. Cette année était marquée par la libération des esclaves, le retour des biens à leurs propriétaires d'origine et le pardon des dettes. La trompette, ou shofar, était soufflée pour annoncer ce temps de renouvellement et de restauration, soulignant le désir de Dieu pour la justice et la miséricorde parmi Son peuple. Le jour des expiations lui-même était un jour solennel de repentance et de réconciliation avec Dieu, ce qui en faisait un moment approprié pour proclamer le Jubilé. Cette pratique servait de puissant rappel de l'importance de la compassion, de l'équité et de la réinitialisation des structures sociétales pour garantir l'égalité et la liberté. Elle appelait la communauté à réfléchir sur ses relations et à agir avec intégrité et bienveillance, incarnant les principes du royaume de Dieu sur terre.
En célébrant le Jubilé, les individus étaient invités à se libérer des fardeaux du passé et à embrasser un avenir de paix et de justice. C'était une occasion de restaurer non seulement des relations personnelles, mais aussi des liens communautaires, en favorisant un environnement où chacun pouvait prospérer et vivre en harmonie.